Publié dans Politique

Rencontre des entrepreneurs francophones - « Traçons la voie d’une francophonie économique », plaide Andry Rajoelina

Publié le mardi, 24 août 2021

L’édition 2021 de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) a débuté hier à l’hippodrome Longchamp (Paris). C’est au Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, qu’est revenu l’honneur de donner le coup d’envoi de cet événement annuel du monde francophone, initié par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

Devant une assistance de qualité et de quantité dont fait partie le Premier ministre ivoirien, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie, le secrétaire d’Etat français auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Andry Rajoelina, invité d’honneur de la REF 2021, a influé un nouveau souffle à cette communauté économique qui représente 4% de la population mondiale et 16% du produit intérieur brut mondial.

Le Président malagasy, à la tête d’une lourde délégation économique malagasy, a lancé à la fin de son discours un appel aux 600 entrepreneurs présents dont 450 non Européens de tracer ensemble la voie d’une francophonie économique. « Nous devons profiter et tirer profit de la francophonie pour échanger de manière collective. C’est une plateforme pour tisser les liens commerciaux existants et d’en créer d’autres », argumente le Président Andry Rajoelina avant d’ajouter que l’Afrique a besoin d’investissement dans divers domaines et attend les investisseurs. Madagascar, précise le numéro du pays, offre d’innombrables opportunités entre autres dans le secteur de l’énergie renouvelable, celui de l’agro business, de la construction des infrastructures sanitaires, de l’éducation et de logements. « Nous voulons rattraper le retard de développement de plusieurs décennies et miser sur l’émergence de Madagascar. Tout un programme réparti dans les « velirano » que je traduis en français par des engagements et non des promesses. On espère que les entrepreneurs francophones participent à leurs réalisations », lance le Président de la République de Madagascar, élu par la majorité des électeurs aux dernières élections présidentielles en 2018.

« Ma participation à ce rendez-vous majeur des entrepreneurs francophones témoigne la volonté et la conviction de l’Etat malagasy au partenariat public-privé », rassure le Président Andry Rajoelina qui a profité l’occasion pour énumérer les avantages de la Grande île. Entre autres pour le tourisme : les 5 000 km de littoral et les 43 aires protégées, pour le secteur des nouvelles technologies : la meilleure connexion en Afrique ainsi que les produits qui font la fierté de Madagascar à l’instar du caviar, la vanille, les gambas et bien d’autres.

« La Grande île possède des atouts à exploiter ensemble avec le milieu économique francophone. Seulement, on exige un partenariat équitable », souhaite le Président de la République de Madagascar qui exhorte tous à retenir les lacunes et les potentiels économiques respectifs.

A la fin de la journée inaugurale d’hier, les entrepreneurs économiques de Madagascar ont tenu une rencontre d’affaires avec leurs homologues marocains. Aujourd’hui, les opérateurs venant de la Grande île rencontrent les membres du MEDEF dont le Président Geoffroy Roux de Bezieux qui a été adoubé par les différents orateurs pour avoir réussi à mobiliser des centaines d’entrepreneurs francophones à cette rencontre annuelle et ce malgré la crise sanitaire mondiale.

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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